Bagnères : des actes de vandalisme inadmissibles !

Dans la nuit de vendredi à samedi, la permanence de la députée Sylvie Ferrer (LFI) a été vandalisée à Bagnères-de-Bigorre. C'est l'élue elle même qui a découvert que des tags haineux ont été inscrits sur la vitrine de ses locaux. 

Via un communiqué de presse, l’élue fait savoir que sa permanence a une nouvelle fois été la cible d’actes de vandalisme dans la nuit de vendredi à samedi. Au petit matin, la députée a constaté que des tags haineux ont été peints sur la vitrine de ses locaux situés au cœur de la ville de Bagnères-de-Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées.

"Sur les vitrines un ou des individus ont écrit à la bombe blanche "Le hamas au four" avec une étoile de David, "Fuck alger" et une deuxième étoile de David, "LFI la fiente incarné"et "RIP JM Le Pen" avec un cœur", explique Sylvie Ferrer.

Cette dernière a déposée une plainte auprès de la gendarmerie de Bagnères, afin que le ou les auteurs de ces tags soient identifiés. "Je suis sidérée par les mots de haine qui sont utilisés et notamment celui de "four" qui rappelle les heures les plus sombres de l’histoire de la seconde guerre mondiale. C’est effrayant ! Le Front national de Jean-Marie Le Pen et maintenant le Rassemblement national mené par sa fille porte des idées racistes et xénophobes. Je continuerai à lutter contre toutes les formes de racismes, contre l’antisémitisme et l’islamophobie", a déclaré Sylvie Ferrer qui fait le lien entre ce nouvel acte de vandalisme dont elle a fait l’objet, et le contexte politique tendu entre LFI et le Rassemblement National.

NDLR : Voir ce genre de tags dans notre ville est une honte, un manque de respect total pour toutes celles et ceux qui a travers différents combats, ont œuvré pour la liberté et la tolérance.

Depuis toujours, notre belle cité et une ville d'accueil : espagnols ayant fui le franquisme, polonais, italiens, puis un peu plus tard des portugais. Quelques familles magrhébines dont les enfants sont nés pour beaucoup d'entre eux à la clinique Gandy ! Notre ville et ses habitants ne peuvent tolérer de tels agissements, et de, quelque soit les idées politiques que chacun partage.